TRANSFORMERS : THE LAST KNIGHT (3D)
de Michael Bay (Mark Wahlberg, Laura Haddock, Josh Duhamel)
On le répètera jamais assez mais « NO PAIN NO GAIN » de Michael Bay, sorti en 2013, est réellement un excellent film pour différentes raisons déjà évoquées ici-même.
Nous crûmes ce « miracle », concernant Michael, possible annonciateur d’un changement plus qualitatif pour la suite de sa carrière.
Même si nous avons rapidement déchanté – avec l’épisode 4 de la franchise vedette « TRANSFORMERS » – L’ÂGE DE L’EXTINCTION », qui revisitait la théorie de l’évolution – on a recommencé à espérer avec « 13 HOURS ». En effet, cet actioner inspiré d’un fait réel – l’assaut par des terroristes de l’ambassade américaine en Lybie et la résistance héroïque d’une poignée de mercenaires enrôlés pour défendre ladite ambassade – prouvait que quand le bonhomme est un tant soit peu sérieux, il est capable d’accoucher de scènes véritablement immersives et d’utiliser une narration efficace.
Autrement dit, il a décidé, jusqu’à preuve du contraire, d’alterner des oeuvres bourrines et basses du front et des projets plus « confidentiels ».
Donc là, nous sommes dans le premier cas de figure, avec une cinquième mouture des célèbres robots de la firme HASBRO.
Tandis qu’Optimus Prime, le chef des Autobots (les gentils) est parti dans l’espace à la recherche de son créateur, Cade Yeader, le bricoleur de génie à la petite semelle du précédent opus, a été déclaré hors-la-loi – tout comme l’ensemble des Transformers – et se retrouve pourchassé par une unité spéciale du gouvernement. Associé avec son fidèle Bumblebee, un richissime lord Anglais et une femme, professeur à Oxford, notre héros devra une énième fois sauver le monde. Mais cette fois, en renouant avec la légende arthurienne…
Si dans « L’ÂGE DE L’EXTINCTION », des efforts étaient faits concernant un humour désastreux, au rabais, malgré l’aberration du propos (qui est décuplée présentement), ici on revient aux blagues rancies, sentant fort sous les bras.
Dominé par des effets spéciaux d’une laideur visuel telle que ceux utilisés dans la série tv JOSÉPHINE, ANGE GARDIEN en deviendraient joli, ce fourre-tout intégrale – où Mark Wahlberg tente de surnager mais n’y arrive hélas pas, car enfermé dans un emploi de derniers recours de l’humanité sans aucune saveur – frise l’indigestion.
On passera sur une nouvelle prestation insupportable d’un Anthony Hopkins qui devrait – depuis le temps qu’il l’annonce – arrêter une fois pour toute, au lieu de cabotiner en long, en large et surtout de travers.
On ne voit même pas la belle de service, Laura Haddock (Meredith des « GARDIENS DE LA GALAXIE ») en petite culotte.
Scandaleux.
Bienvenue dans la Bay des cochons…
SANS PITIÉ
de Sung-hyun Byun (Kyung-gu Sol, Si-wan Yim, Kim Hie-won)
Jae-ho, bras droit d’un puissant caïd, attend la sortie de prison de Hyun-su, son protégé.
Tous deux se sont connus derrière les barreaux et un respect mutuel, mâtiné d’admiration, s’est formé entre les deux voyous. Ensemble, ils vont tenter de changer la donne dans la pègre en place, en devenant les numéros un. Mais les apparences peuvent parfois s’avérées trompeuses…
Outre le surfait « THE VILLAINESS », vague remake coréen de « NIKITA », « THE MERCILESS » – « SANS PITIÉ » donc – était l’un des longs métrages coréens présentés en séance de minuit au dernier festival de Cannes.
Grâce aux charisme des deux comédiens principaux, dont Kyung-gu Sul – un des talents les moins connus à l’international et pourtant acteur épatant – à un scénario certes un peu prévisible mais articulé agréablement, et à une dose de violence coutumière chez nos voisins du pays du matin calme – mais sans grande originalité cependant rapport aux classiques du genre comme « J’AI RENCONTRÉ LE DIABLE » – ce thriller se laisse apprécier pleinement.
THE LAST GIRL – CELLE QUI A TOUS LES DONS
de Colm McCarthy (Sennia Nanua, Gemma Arterton, Paddy Considine)
Le film de zombie qui révolutionne soi-disant tout.
Et cela vient d’Angleterre.
Hahaha, Hohoho, hihihi.
Bon, soyons sérieux deux secondes.
Outre un premier quart d’heure prometteur, la suite n’est pas du même acabit, et lorgne vers une resucée new-age de l’élue qui aide l’humanité, assez inodore et ennuyeux.
Cela commence à faire un bout que les british n’ont pas surpris dans le genre.
Décidément, y’a quelque chose de pourri au royaume de sa très gracieuse majesté.
L’affiche de la semaine : « MOTHER » de Darren Aronovsky
Parce que contempler Jennifer Lawrence, Javier Bardem, Ed Harris et Michelle Pfeiffer réunis dans un diner où le principe est de montrer sa vraie nature – autrement dit sa noirceur – aux autres, sous la houlette d’Aronovsky, est quelque chose qui me titille furieusement.
Actuellement en pleine post-production, il faudra patienter jusqu’au 18 octobre, date de sa sortie chez nous.
Il se pourrait que l’on en reparle prochainement, dans le cadre d’une soirée thématique consacrée à Mauvais Genre, le festival international de cinéma de Tours, à la rentrée…