Le moins que l’on puisse dire est qu’elle a conquis son public : car comment résister au charisme et à la patate d’Izia ? Malgré la canicule et son allergie à la poussière, elle a arpenté la scène tel un poulain fougueux, déclamé au public des mots d’amour que l’on devine sincères et crié ses chansons avec sa voix aux accents de Janis. C’est sûr, à l’instar du frangin et du papa, Izia est une bête de scène. Je l’ai vue plusieurs fois à ses débuts (quand elle chantait en anglais) et on lui pardonnait une vulgarité un peu outrancière, qu’elle a depuis dépassée. Pour ma part, je ne suis pas persuadée que ce nouveau virage lui convienne totalement, car elle a de la rock star déjantée en elle. Je ne suis pas non plus archi fan de ses textes. Bref, j’ai l’impression qu’elle se cherche encore, mais elle va se trouver, c’est sûr !