D’où est venue l’idée de ce spectacle ?
On n’est pas là dans la culture de l’excellence, on est dans la proximité avec les gens, avec l’envie de partager notre passion du western de notre enfance. J’ai voulu réunir autour de cette histoire que j’ai coécrite avec mon ami comédien Xavier Salot un certain nombre de gens que je connais depuis longtemps : la comédienne Sandrine Bourreau, qui habite dans les Deux- Sèvres, Michaël Bernard, de la Cie Fatras Théâtre et Laurent Boissinot qui est musicien. L’idée était de reprendre du temps au temps. Reprendre du temps dans un spectacle muet dans une société du tout, tout de suite. Muet parce que parler dans l’espace public, c’est difficile. On ne voulait pas sombrer dans un côté technique trop lourd. Je voulais aussi une petite équipe, soudée. J’ai mis 3 ans à monter ce western : équipe géographiquement éloignée, problème pour trouver des résidences, manque de temps…
On trouve qui, comme personnage ?
D’abord, les gens ne comprennent pas forcément d’emblée le titre. Où est Stern ? Mais QUI est Stern ? Il y a une énigme, derrière. On va découvrir dans ce spectacle que Stern est une femme, mais c’est tout ce que je dirai. Après, ce qui était intéressant était de revisiter les westerns. Je suis plus, vous l’avez compris, dans la mouvance de Léone, celle des westerns spaghetti. John Wayne et cie, ça fait partie de mon enfance, mais j’ai évacué ça assez rapidement, ce n’est pas la culture que j’avais envie de véhiculer. Avec ce côté « monty pythonien » qui fait partie de mon enfance avec ces hommes chevaux. On doit continuer d’aiguiser les personnages, d’habiter tout ça. On vient de jouer pour la 12ème fois, et la 12ème fois, bien sûr que ce n’est pas abouti. Il faut 3 mois de travail pour la 1ère, et jouer entre 15 et 25 fois pour que le spectacle trouve sa puissance.
A Blois le 16 août, Aurillac dans la foulée, Argenteuil, Jours de fête à Bléré en septembre