A Bourges, j’avais été déçue, « n’a pas dégagé de charisme sur scène » avais-je écrit, tout en ajoutant « mais attendons Terres du Son ». Effectivement, rien à voir. Est-ce la différence de scène ? De lieu ? De public ? Ou bien est-ce le fait d’avoir été danser devant Georges Clinton quelques heures avant son concert ? En tous cas le show d’hier était incomparable à celui d’il y a quelques mois. C’est un Oxmo festif, charismatique et proche du public qui nous est apparu. Un public qui d’ailleurs connaissait par cœur le dernier album du bonhomme, un public conquis par un Oxmo visiblement heureux d’être là. On aime ou on n’aime pas, on ne peut pas lui retirer la beauté de ses textes, et son petit cheveu sur la langue ajoute à la particularité de cet artiste qui a bercé mon adolescence. Oxmo, le gros nounours du rap, a su effacer ma déception du Palais d’Auron et regagner mon cœur.